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JOURNAL DE BORD de Michèle:

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une mauvaise carte

 
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Pamir 2007

du 23 Juillet au 25 Août 2007.


 
 

Topo approximatif, les cotations sont les notres et peuvent être discutables.

Le camp de base se trouve dans une paririe au bord d'un petit lac à 4350m (GPS).

Ascension du Vorobiev (5700) VN en face W PD- 4h30

Montée directe avec passage d’une petite barre (10m à 50°), ou bien la contourner dans la pierraille en passant par le camp 5200, puis longue pente neigeuse contournant les ressauts par la G.

Descente très rapide (1h)

 

Randonnée au col 5500 (F) et ascension du Chetiriokh (pic des quatres) 6270m (PD+)





col 5500

Chetiriokh



Sente sur la moraine rive G du glacier Moskva, de moins en moins marquée au fur et à mesure qu’on monte. Longer la paroi N du Vorobiev (attention aux chutes de pierre puis de séracs) et prendre pied sur le glacier. Bien rester à G pour franchir un ressaut (crevasse) qui permet d’atteindre le plat du glacier (crevasses). Le suivre en tirant vers la rive D jusqu’au camp au pied de la face S du Chetiriokh.

Remonter le glacier de Moskva jusqu’au col (2h)

Belle rando avec vue sur l’arête E du Vorobiev qui parait fort belle (F ou PD ?), cornichée et accès un peu crevassé en traversant le glacier de Moskva.

Montée en pente SW jusqu’au camp 6000 à la base du ressaut de l’arête SW. On passe en face W. Grande pente de neige (40° sur 200m) à remonter jusqu’à un petit couloir (20m en glace) qui permet de rejoindre l’arête SW. Un pas de II en rocher puis neige sur l’arête.

Belle vue sur le Korjenevskaia.


Vorobiev, VN

 

face W du Chetiriokh

 

pente terminale du Chetiriokh

 

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Korjenevskaia (7105m) AD, PD avec les cordes fixes

La montée au camp 5300 peut se faire en baskets, ensuite grosses chausures et crampons indispensables.

Du CB, monter sur la moraine et prendre pied sur le glacier de Moskva. Le traverser. Pas de crevasse, mais des pénitents à contourner (30min). Les guides balisent les passages avec des cairns. Monter ensuite par une sente des pentes de cailloux jusqu’à un vaste replat (20min) et redescendre à flanc. Bon chemin menant au pied d’un couloir que l’on remonte jusqu’à une crête vers 4600 (1h). Bonne trace montant à flanc, quelques pas d’escalade (I et II, 2 cordes fixes) jusqu’à une autre crête d’où l’on aperçoit le glacier au bord duquel sont installés les camps 5100 et 5300 (non visibles). 15 min.  Descendre sous le front du glacier, traverser le ruisseau et remonter les pentes morainiques de sa rive D (attention aux chutes de pierre sous le glacier).Un raide couloir d’éboulis (chute de pierres s’il y a du monde) équipé de 2 cordes fixes puis une traversée conduisent au camp 5100 (1100m de dénivelé)

Camp 5100 : sur cailloux mais bons emplacements, eau près du glacier en contrebas, un peu loin, venté

Suivre la sente qui longe la paroi qui borde la rive D du glacier et quand le glaciers’accroche à la paroi, passer sur le glacier. Revenir vers cette paroi, traverser le torrent qui courre sur le glaciers et franchir une petite barre rocheuse (escalade, 1 pas de II équipé d’une corde fixe). Une pente morainique raide aboutit au camp installé sur cette moraine.

Camp 5300 : nombreux emplacements, eau proche sur le glacier , mais moraine de poussière très fine s’infiltrant partout, même dans les tentes quand tout est fermé. Venté

Pente de neige (30 à 40°) rive D, dans le haut la glace affleure puis plateau glaciaire avec quelques zones bien crevassées, puis rimaye (20m très raide au jumar) et pente terminale en neige et glace (40 à 45°) équipées de cordes fixes. Le camp est sur une plateforme de glace très étroite, collée contre la paroi rocheuse qui surplombe légèrement. Orienté W, il ne reçoit les rayons du soleil que dans l’après midi. On peut y mettre 5 tentes.

Itinéraire entièrement équipé en cordes fixes mais bien curieusement choisi. Des traversées exposées aux chutes de pierres pour certaines, entrecoupées de remontées plus raides, en suivant au plus près les parois de la face ouest, alors qu’en contrebas le glacier paraît moins raide. Beaucoup de glace à cramponner, même si parfois tout est recouvert de fraîche. Une trace à refaire régulièrement car coupée par des coulées.

On rejoint l’arête S au camp 6100. Emplacement pour 3 tentes perché sur l’arête, bien venté.

Le passage rocheux de la voie, un mur équipé de cordes fixes avec un peu d’escalade, suivie d’un parcours neigeux sur l’arête S, on atteint un bon replat sur l’arête. Camp plus vaste qu’à 6100, d’où l’on voit enfin toute l’arête qui monte au sommet.

Une arête toute en neige, on croirait du « Samivel », sans grosses difficultés avec des bosses, à monter, à descendre , la récompense ........ ;

 

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Korjenevskaia
arête terminale 5
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Korjenevskaia
arête terminale 6
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Au fond, le plateau du Pamir (6000m)

 
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Pente terminale
sur fond de plateau du Pamir
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Korjenevskaia
Sommet !!

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