RAID en SLOVENIE dans le MASSIF DU TRIGLAV
du samedi 1 mars 2008 au dimanche 9 mars 2008 avec le CAF RSF
Ce raid préparé de longue date par Marc est tombé sur la plus mauvaise semaine depuis le début de la saison au niveau de la nivo-météo. Nous avons parcouru le massif en passant au pied des sommets que nous avions prévus de gravir. Belle promenade quand même et bonne ambiance. J'écris tentative pour ne pas mettre échec à tous les titres. Cela fait moins négatif, et c'est vrai que nous avons fait de belles traversées au milieu des dolines. Peut être que les skis de rando n'étaient adaptés à ce périple: pas de longues montées, ni de belles descentes, mais plutôt des raidillons courts. Souvent dans ces petites descentes, nous avons gardé les peaux, ou bien nous avions les fixations en position montée. Nous sommes restés souvent en contrebas des sommets, mais la vue était la même, c'est à dire le grand blanc tout autour et les risques plutôt moindres donc fallait-il monter plus haut ? Il n'y a pas une réponse et chacun donnera la sienne.
Rendez vous à Roissy à 11h30 pour un décollage prévu à 13h30. Pour une fois pas besoin de se lever avant l’aube, un départ vers 9h suffira. Enregistrement avec les éternelles discussions pour savoir si on doit payer les 20 euros de taxes par paires de skis, on vole sur Air France. Finalement ça passe sans payer car on est tous en dessous de 20 kg skis compris (enfin c’est la pesée qui le dit..). L’avion est en retard et nous ne décollerons que vers 14h30. Vol en Focker 100, très petit avion, même pas complet. Gros trous d’air en passant les Alpes Juliennes pour descendre sur Ljubjana. Un cendrier vole (vide heureusement car le vol est non fumeur), les gilets de sauvetage giclent de sous les sièges, et pour la première fois, je serre vraiment ma ceinture. Avec le sandwich plein de mayonnaise gracieusement offert par la compagnie, les risques sont grands, mais personne ne le régurgite ...ouf.
Denis vient de Vienne en voiture et récupère 2 personnes à l’aéroport car nous sommes trop nombreux pour le taxi. Nous sommes en retard, lui aussi et arrivons en même temps. Il a eu des nouvelles de Cath et Miguel, bloqués à Zurich (tiens, tiens...) par la tempête, ils devraient avoir un avion en soirée. Il manque aussi Jacques qui s’est cassé une côte en s’entraînant en ski de fond. Transfert vers Bohinj à Ribcev Laz (532 m) à la pension Rožiè. Arrivée sous la pluie, installation et discussions sur le partage des lits 2 places. Puis premier repas en Slovénie. Cath et Miguel arriveront vers minuit, la patronne sera là (en pyjama) pour les accueillir, mais je serai déjà au lit depuis longtemps.
Petit déjeuner à 6h30 (possible si on le demande). Il fait gris, on est dans le brouillard. Je vois enfin Cath et Miguel mais bien sur leurs bagages sont restés à Zurich (tradition oblige...), donc ils monteront directement au refuge dom na Komni dans l‘après midi ( monte charge pour les sacs et skis et 2h à pieds). Barbara et Franc, nos deux amis slovènes arrivent. Nous faisons connaissance.
Nous devions être 19 répartis en trois groupes. Finalement nous sommes 13 à partir tous ensemble mais avec des programmes légèrement différents. Un groupe s’arrêtera à un premier refuge gardé, alors que les deux autres continueront vers un autre refuge.
Il est prévu de prendre le téléphérique. J’avais l’intention de monter à pied mais finalement, je me sens peu motivée. Il y a une navette gratuite de la station pour Ukanc à 7h15, ou 8h (arrêt à 5min à pied de la pension) et la première benne est à 8h30 de Ukanc(569 m) au sporthotel Vogel (1540 m). Je n’ai pas bien dormi et devant ma tronche Miguel me propose de m’emmener à la benne avec la voiture de Denis si je rate la navette de 7h15. Mais je ne serai pas seule à la rater...Heureusement ceux qui ont réussi à l’attraper nous la renvoie et le chauffeur fera une rotation de plus rien que pour nous. Bousculade pour la première benne et nous voilà au soleil au dessus de la mer de nuages prêts pour la première étape.
La chenille processionnaire du caf rsf s’étire dans cette traversée à flanc, bien verglacée, je traîne derrière peu à l’aise, puis petit à petit je me réveille et rattrape la chenille qui s’étire de plus en plus. On s’attend, ...on traîne, il fait beau ...et finalement on arrive vers 15h au point de séparation, un groupe va s’arrêter à dom na Komni (peu loin de la bifurcation) et les deux autres devraient continuer vers Koca pri Krnskih jezerih, ce qui rajoute bien deux heures. Finalement, un seul groupe passera sur Koca pri Krnskih jezerih car la chenille est vraiment très étirée et le risque de finir de nuit devient une certitude pour les derniers s’ils continuent la traversée. Nous disons au revoir à nos amis slovènes qui s’arrêtent eux aussi à dom na Komni. Nous sommes au milieu de ruines datant de la première guerre mondiale quand les italiens bataillaient dans les Alpes Juliennes. Barbara m’apprend que cet endroit, Planina Govnjac (1470), est l’un des plus froids du massif. Aujourd’hui, il fait beau et chaud, et c’est plutôt joli. Nous repartons dans notre traversée après quelques discussions sur la composition du groupe. Passage par le sommet du Bogatin (1977m). Vue sur 380°. Le soleil descend derrière le Krn, les lumières de fin de journée sont toujours magnifiques, mais il faut descendre si l’on veut finir de jour. Léger plantage d’itinéraire dans la descente en neige de printemps. On remonte un petit quart d’heure pour reprendre l’itinéraire, mais le soleil passe derrière les montagnes, la neige devient de plus en plus lourde au fur et à mesure de la descente et le sac aussi. La lumière décline. On se presse, mais j’ai mal aux jambes. Florent m’attend, les autres filent. Heureusement, on a trouvé des traces qui filent dans la bonne direction. Et finalement on trouve même un panneau indiquant le refuge. Il est 19h, on ne voit plus rien, allumage des frontales. Un coup d’oeil sur la carte, le refuge est à 300m de nous, mais les premiers sont déjà partis. Il nous faudra une grosse demi-heure pour les rattraper et trouver la cabane, sans GPS bien sur, et avec nos traceurs fous qui suivent un peu n’importe quelle trace sans jamais regarder une carte. Arrivée nocturne vers 19h30 à Koca pri Krnskih jezerih (1385 m), nous aurons mis 11h avec toutes nos pauses et discussions !
On entre dans le bivouac par la fenêtre au premier étage (un pas de III pour passer de l’échelle à la fenêtre), dortoir propre avec pas mal de couvertures, bien sèches et petit coin repas au RdC.
(refuge hiver , 6 personnes peuvent dîner en même temps, 11 places, 20 places en serrant, pas d’équipement, matelas, couvertures).
(Autres sommets possibles Vrh Krn NW, Vrh nad Peski)
Lever tardif et départ vers 9h. Il fait beau mais déjà nous voyons les premiers nuages arriver à l’E. Le brouillard nous rattrape sous le col Krnska Skrbina (2058) que nous finissons quand même par atteindre dans la purée de poix. En redescendant vers le refuge nous repassons sous la couche nuageuse, il fait gris mais on y voit. Récupération du chargement complet pour repasser sur dom na Komni via le Vratca (1803). 13h30, nous repartons de la cabane, remontons vers le brouillard, que nous atteignons malheureusement avant le col. Il y a des traces dans toutes les directions, donc bien obligée de sortir une boussole dans ce terrain bosselé à souhait, mais sans relief vraiment marqué. Une ruine émerge du brouillard, nous sommes au col. Heureusement une courte descente vers l’E nous permet de sortir rapidement de cette crasse et de nous diriger «à vue». Rejoindre dom na Komni ne posera pas de problème. Arrivée vers 16h. Cuisine slovène au menu ce soir.
gardé, immense refuge perché que l’on voit de partout par beau temps; le plus laid du massif probablement mais tout confort(1520 m)
Il neige, bulle au refuge. On teste la soupe le midi, car le plat du soir avec saucisse, choux ou sarrasin est peu digeste. La tentative du jour sera pour trouver un jeu de cartes complet, tarot ou belote, elle se soldera par une partie de petits chevaux. On avait tous oublié combien ça pouvait être long, certains se sont lassés (mauvais perdants ?) , d’autres ont résisté. Arrivée en fin d’après-midi d’un jeune slovène en ski de rando, plein de neige et qui nous fait une belle mare dans le séjour avec ses coques pleines de neige. C’est le météorologue du coin qui relève ses balises.
Ce matin, brouillard, mais une éclaircie est annoncée. Nous nous préparons doucement, personne n’a l’air trop pressé. Aujourd’hui nous serons 2 groupes :
Groupe Marc (Cath, Miguel, Andrea, Michal, Raymond, Denis) et groupe Michèle (Antoine, Lol, Emmanuelle, Florent, Sylvain). Emmanuelle revient avec nous. Le premier groupe part, nous le rattrapons au premier village, Koca Pod Bogatinom, le temps est bouché et nous brassons dans un demi mètre de fraîche. Je préférerai qu’on s’espace un peu, le risque nivo n’est pas négligeable (peut être 3, mais sans bulletin, c’est très subjectif). Mais le premier groupe n’est pas convaincu et devant leur refus de s’ espacer un peu nous doublons et bifurquons sur un autre itinéraire. Il faut traverser des zones karstiques assez bosselées à la boussole, donc ça passe un peu partout, mais estimer les distances n’est pas facile et du coup l’orientation est approximative. En plus, je suis la moins rapide et je fais des photos, pas sérieux tout ça. Enfin, ils m’attendent régulièrement ne sachant où se diriger. Une montagne émerge du brouillard, c’est peut être le Vrh Korit mais rien ne ressemble autour. Il faut passer une crête au N, mais on monte beaucoup trop. En guise de Vrh Korit c’est le Kal (2001) que nous voyons et c’est au S qu'il fallait passer. Tant pis, ou tant mieux, nous en profitons pour faire le sommet du Nad Krnico (1882), il y a une belle éclaircie, et redescendons prendre le bon itinéraire. Pendant ce temps les copains ont rejoint notre trace et profitent eux aussi de l’éclaircie pour passer au pied du Kal, prendre le bon passage et nous doubler. Nous rejoignons leur trace puis plus tardivement le groupe cherchant les flèches du sentier menant au refuge. Ils y sont presque, mais comme des sauvages, nous leur grillons la priorité et atteignons le refuge les premiers. Finalement, qui s’est le plus planté aujourd’hui, sujet délicat que nous n’aborderons pas. Arrivée de jour à Koca pri Triglavskih jezerih.
On se répartit dans le refuge, groupe Marc au RdC, groupe Michèle en haut. Ceux qui se trompent d’étages se font rappeler à l’ordre, on sent quelques tensions (dues à mes réflexions peu avenantes du matin ou ??), mais Michal dînera quand même avec nous car c’est plus vaste par chez nous.
(Refuge Hiver 16 places; pas d’équipement; matelas, couvertures).
mauvais temps retour à Ribcev Laz
Pour éviter les tensions de la veille, nous partons en premier pendant que l’autre groupe se fait une balade d’une petite heure au dessus du refuge. Nous les reverrons donc à l’arrivée à Ribcev Laz.
Il fait gris, mais on y voit ce qui facilite le contournement de barres d’aujourd’hui. Le passage à flanc vers 1600 au S du Rusnata Glava (1899) se trouve assez facilement et nous rejoignons rapidement la grande doline avec ses deux cabanes au fond. Bonne surprise, une trace que nous nous empressons de rejoindre, modifiant même notre itinéraire initial pour éviter d’avoir à la faire. C’est la trace du météorologiste rencontré à Dom na Komni et elle retourne comme nous dans la vallée, nous l’espérons. Pas d’hésitation pour suivre les chemins tortueux, il connaît le terrain. Vérification régulière de l’itinéraire, car en fait on ne sait pas s’il descend vraiment là où nous voulons aller. Nous progressons de refuge en refuge, avec un petit raidillon caillouteux à descendre pour arriver sur planina Visevnik (1625). Ca ne vaut pas la peine d ‘enlever les peaux, mais Sylvain finira quand même par se trouver avec une peau dans la main, se demandant bien comment il va la recoller. C’est le seul qui ne botte pas mais si pour nous les peaux collent des deux côtés pour lui ce n’est sur aucun. Courte visite de grotte dans la descente sur Koca na planina pri Jezeru (1453). Nous finissons tous par enlever les peaux pour une vraie descente, on pousse un peu par endroit, on repasse en position montée bien sur, mais sans les peaux et on finit par atteindre une route avec de magnifiques traces d’engin de débardage. Rails bien larges...qui descendent presque jusqu’ à Stara Fuzina (550) au bord du lac Bohinjsko Jezero. On rejoint l’entrée de Ribcev Laz à skis à travers les champs, mais on est obligé de faire les 500 derniers mètres à pied. Petit rayon de soleil à l’arrivée, canards dans le lac, regard sur ce lac qui devient la rivière Sava Bohinjka en passant sous le pont puis se joignant à la rivière Sava Dolenjka formera la rivière Sava qui rejoindra le Danube pour finir dans la mer noire puis la Mediterranée. Tout un voyage pour ces gouttes d'eau. Retour à la pension où nous retrouvons notre hôtesse mais aussi la douche et la bière. Quand le deuxième groupe nous y retrouvera, nous serons tous propres et déjà un peu gais. Que faire maintenant, Marc propose le Vogel, mais je préfère éviter le versant N, donc plutôt le Veliki Draski vrh (2243 m) faisable à la journée en partant à pied de la pension, ou bien on peut se faire monter en voiture et partir d’un centre de skis de fond.
– Petit déjeuner à 6h30 car le groupe de Marc qui part vers le Vogel doit prendre la navette pour le téléphérique, navette qui finalement ne circule que le Dimanche , donc la voiture de Denis est réquisitionnée. Denis d’ailleurs change de groupe et vient avec nous.
Notre hôte avait proposé de nous monter sur une route, mais il y a trop de neige et un taxi est appelé. Prévu ou pas, le taxi est là et nous le prenons. Le temps est toujours au gris. Il nous monte au centre de skis de fond de Rudno Polje (1347). L’étape sera courte. Petit raidillon en montant dans les bois sur le chemin d'été, bon entrainement aux conversions, mais ensuite le chemin passe à flanc dans de barres, donc trop exposé à skis. Nous attaquons une super descente, 200m de dénivellé en poudreuse (ouah !!), mais avec les peaux (beuh!!). Nous rejoignons planina Konjscica (1438) à l’W, au pied de la combe NW montant vers les Draski (le petit et le grand). La neige est très collante et ça botte énormément, le vent souffle sur les sommets, conditions peu engageantes. Nous atteignons le Studorski preval (1892) et renonçons au sommet. Descente touristique par les villages (Uskovnica, Lom) jusqu’à Stara Fuzina, mais la neige a un peu fondu et nous déchaussons un peu en dessous de 900m, vers Preval. Le chemin piéton est raide et caillouteux donc peu skiable. Quand nous arrivons sur Stara Fuzina, un drôle d’appareil crache des vapeurs, c’est l’alambic du bouilleur de cru du village et il distille. Retour à la pension, les pentes du Vogel n’étaient pas chargées mais plutôt gelées et l’autre groupe s’est arrêté également avant le sommet. Ce soir dégustation de vin blanc autrichien (merci Denis !).
Presque tous ensemble aujourd’hui, emmenés par Barbara et Franci. Cath et Miguel font balade à part en amoureux vers la chute d’eau et les gorges à voir absolument. On part à pied de la pension par un sentier dans le bois. Roses de Noël dans la neige. photos, on traîne, le groupe s’étire ...du déjà vu. Certains tracent, d’autres montent plus lentement en discutant, le temps passe et le temps météo ne s’arrange pas. On sort enfin de la forêt vers 1400 à planina Suha. Petit passage délicat pour aller au Rodica, nous sommes nombreux, il ne fait pas beau, pas la peine d’insister surtout que nos amis Slovènes ont la clé de l’un des chalets de Planina Suha. Petite tentative pour contourner le passage, mais c’est encore pire. Je rappelle mon groupe et Marc fait de même. On enlève les peaux et là, surprise, neige de printemps, la meilleure de la semaine, ça ne colle pas, ça ne brasse pas , plaisir. Sylvain veut remonter dans le vallon que je lorgne depuis un moment. Brève hésitation, et nous voici à quatre à “repeauter”, Antoine , Florent , Sylvain et moi, pendant que les autres vont préparer le thé à la cabane. Le brouillard descend, mais on voit quand même les copains à côté de la cabane, pourquoi restent-ils dehors ? Puis on ne voit plus rien, on monte et voici le col dans le brouillard, ça redescend drôlement. En fait il y a deux dolines sur le col mais sur la carte il manque le signe « - » donc j’attendais des bosses. Nous rejoignons le sommet sur la crête, en faisant attention aux petits trous et aux deux grosses dolines. Rien à voir, c’est bouché. Descente sur la cabane, plus personne, nous continuons dans le bois par le sentier puis rejoignons une route forestière et finissons par retrouver Lol et Michal qui remontent après une tentative de raccourci. Pas de thé à la cabane, ils n’avaient pas la bonne clé. Retrouvaille devant la pension avant d’aller tous boire une bière. Ce soir Barbara nous commande un repas Slovène avec dessert slovène aussi. Jusqu à présent on n’avait pas encore osé, après l'expérience à dom na komni. C’est bon, trop copieux et toujours aussi lourd à digérer. On goûte aussi le vin rouge slovène très moyen et la gnôle de pommes du bouilleur de cru que Miguel et Cath ont été acheter aujourd’hui (arhg..! ça titre bien 50°).
Marc
nous quitte, Igor Jencic passe le prendre pour une dernière
balade à skis. Enfin nous voyons Igor le spécialiste du
massif. Cadeau de la pension, une bouteille de muscat slovène
chacun, bel accueil dans ce pays. Pour nous ce sera petite balade le
matin voir ces fameuses gorges de Korita et la rivière Mostnica.
Départ à travers Stara Fuzina pour rejoindre le vieux pont de pierre, le Hudicev Most (pont du diable).
Le chemin remonte le long de la rivière, il reste de la neige. Un rayon de soleil et tout scintille puis voici Sloncek, la roche
Elephant et les vasques.
L'eau est limpide.
Départ pour l’aéroport et retour à la maison. Vol sans soucis au retour pas de trous
d'air, atterrissage à 18 h à Roissy pour atteindre
Echarcon à 22h passée, presque 22h30. Donc Paris
Ljubjana 2h d'avion, mais ensuite sortir de Roissy et prendre les 3
RER (le B puis A puis D) , c'est un peu long.
Notre organisateur, Marc Châtelet Grand Marc
et
nos amis slovènes : Barbara et Franc Jakopic
Dernière modification: avril 2008