quelques GUMISTES au SAREK - Suède
"Sarek 2000" ou du chablis chez les rennes

du 18 mars au 1 avril 2000.

A lire aussi "Sarek 2012" ou mauvaise tête

 
 




 
Présentation:

"Membres de l'expédition" :
André "chef n°1"
Antoine "chef n°2"
Brigitte "cheftaine n°1"
Michèle bien encadrée par tous ces responsables.
 

Objectifs et réalisations:

Grandioses pour les objectifs, comme tout ce qu'on prévoit de France, passage de trois cols à pulkas, ascensions de sommets.
Les réalisations furent plus modestes, 1 col franchi, un sommet réussi et sur le deuxième nous furent arrêtés à 150m sous le sommet.

Remerciements de la participante:

A Brigitte pour l'organisation du séjour, la contacter pour plus de renseignements pour l'organisation d'un tel séjour.
A Antoine, le roi du topo qui nous avait préparé un magnifique itinéraire de traversée. Cette traversée intégrale du massif reste  à faire! Contactez Antoine pour les détails, l'itinéraire décrit ici est celui que nous avons effectivement parcouru.
A André, le roi du bricolage, de la bonne humeur etc...
 
 
 



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Logistique:

Organisation du voyage aérien + bus via une agence de Jokkmok.
Avion : aller Paris Lulea-retour Gällivare- Paris ( 2700 FF/pers).
Bus: Lulea - Jokkmok à l'aller et Suorva- Gällivare au retour.
Taxi (minibus) Lulea-Kvikkjokk :275 km (2500 SEK pour le groupe).
Liaisons  avec Lulea par le bus scolaire, sauf le we.

Hébergement à Kvikkjokk
Pour dormir: Vandrarhem (auberge de jeunesse),confortable. Nuit non membre :180 SEK/pers.
Pas de possibilité de faire des achats

A Gällivare.
Turistbyrå (office de tourisme) Tel 46 970-166 60 . Fax: 46 970-147 81
E-mail : turistinfo@gellivare.se   internet: www.gellivare.sr/turism
Pour manger: restaurant Nex hotel le midi, buffet de hors d'oeuvre + plat du jour + fromage + petite salade de fruit avec café et biscuits pour 60 :-
Pour dormir: Vandrarhem (auberge de jeunesse), Barhemsvagen 2, Andra Sidan, 982 39 Gällivare, tel 0970-143 80 . Fax 0970-165 86
Petits bungalows avec salle de douche et cuisine équipée.
Prix de la nuitée/pers: 120:- membres ou 160:- pour les non membres.
Petite ville minière sans intérêt touristique, supermarché bien achalandé, banques avec distributeurs, poste etc...gare routière, gare ferroviaire et aéroport.
 

Des cartouches de gaz butane propane pour réchaud type "primus" ou "coleman" se trouvent sur place dans les stations d'essence Statoil ou dans les magasins de sport (compter 50 couronnes  pour une cartouche de 200g). On trouve plus difficilement les cartouches "camping gaz" dans quelques magasins de sport (se renseigner à camping gaz en France avant le départ), elles sont chères également (63 Kr pour une CV206).

Change :1 SEK (ou 1:-) = 0.80 FF lors de notre séjour.

Cartographie et topos.
 Carte au  1/100 000 en vente en France (au vieux campeur par exemple): "Fjällkartan" BD10 Sareks nationalpark avec grille suédoise RT90 (pré programmée dans les GPS). La carte nous a paru exacte. Les cabanes sont parfaitement positionnées sur la carte. Malgré l'échelle au 1/100000, cette carte est suffisante pour se diriger au Sarek, même par mauvais temps.
Topos: Marc Breuil (skis nordiques, collection les 100 plus belles..)

.Météorologie :
Températures très douces cette année, lors de notre séjour:
1 jour temps doux et très humide sans vent, limite pluie neige vers 500m d'altitude puis un temps plus frais avec 2 coups de blizzard.
 
 



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Récit.

    Ça commence très fort, nous ratons l'avion à Roissy. C'est vrai qu'Antoine et moi étions un peu à la bourre et qu'en arrivant à Roissy au lieu de se précipiter à l'enregistrement on a commencé par échanger les nouvelles, les derniers potins... Quand on va enfin enregistrer, on fait la queue. Un guichet est libre, on se précipite, on se fait refouler, enfin ils s'occupent de nous mais il est trop tard pour les gros bagages: les pulkas et les skis. On proteste, rien n'y fait. On prendra l'avion 1h plus tard et arriverons à Lulea une heure après le départ du bus pour Jokkmok.
Et c'est la fin de la belle organisation prévue par Brigitte. Nous devions prendre le bus jusqu'à  Jokkmok, avions rendez-vous avec le propriétaire d'un magasin de sport auquel nous avions commandé les bouteilles de camping gaz pour l'ensemble du séjour et devions repartir dans la foulée en taxi pour Kvikkjokk. Ça se termine tout en taxi avec arrêt à Jokkmok, quelques coups de téléphone du chauffeur de taxi bien inutiles et finalement Brigitte qui va appeler " hola" dans l'appartement au dessus du magasin de sport, qui est bien sur fermé à l'heure où nous arrivons. Et finalement nous nous retrouvons le soir à l'auberge de jeunesse de Kvikkjokk, comme prévu avec tous nos bagages.
Dernière angoisse de Brigitte. Elle déballe fébrilement ses skis. Pas de doute, elle s'est bien trompée de skis. Heureusement, elle peut les régler sur ses chaussures d'expé. Finalement, on va se coucher dans une petite chambre douillette.     Notre première journée au Nord du cercle polaire commence, nous sommes à la mi-Mars et...il pleut . Je n'ai pas pris de parapluie ni de ciré marin, j'ai une doudoune qui craint l'eau au fond de ma pulka et plein d'autres choses bien chaudes à ne pas mouiller. Nous chargeons sous la pluie et démarrons sur les pistes de skis de fond de la Kungslegen. Aujourd'hui, il n'y a que de la piste au programme, et seulement 17 km. Il fait trop humide pour faire des nombreuses pauses et au bout d'un moment le groupe se disperse, chacun marchant à son rythme, la tête au fond de la capuche en se hâtant plus ou moins dans l'espoir de se mettre au sec dans le refuge de Partestugan.
    Enfin, voici quelques baraques et le refuge en vue sur la gauche à quelques centaines de mètres à l'écart de l'autoroute royale. Une petite branche de bouleau plantée sur le bord de la piste indique la bifurcation et une vague trace effacée par le vent y conduit, balisée de quelques branches. Je m'y précipite, Antoine derrière coupe au plus court et sprinte. Et nous voici dans le refuge d'hiver, un magnifique local 2 places, à côté d'un grand refuge d'été fermé. C'est confortable et on peut y tenir à quatre sans problème, en étalant son matelas au sol. Démarrage du poêle en attendant les copains. Au bout d'une heure, voici du monde, eh....ce ne sont pas les copains. Voici trois personnes qui parlent un anglais bien compréhensible. Évidemment ce sont deux français et une allemande. Ils arrivent de l'Est de la piste, alors que nous venions de l'ouest. On discute un peu, ils ont rencontré un français et une française, bien équipés finissant de casser tranquillement la croûte sous la pluie (ça , ce sont  forcément des gumistes purs et durs), et qui sont repartis d'un bon pas toujours plus à l'est. Bon, on a compris, les copains sont passés devant le refuge sans le voir et vu l'heure, vont camper à 3 ou 4 km de là. On les retrouvera demain. Nous serons seulement cinq dans notre petit refuge. Merci les copains de vous être dévoués pour nous éviter les désagréments d'un refuge surpeuplé. Mais que s'est il passé pour que deux brillants gumistes ratent le refuge? En fait c'est la faute à John Tab! qui devant l'itinéraire prévu par Antoine a paniqué Brigitte: des étapes longues...etc. Donc quand au bout de seulement quatre petites heures Brigitte a vu les baraques, elle n'a pas imaginé une seule seconde qu'elle pouvait être déjà arrivée. Et elle a continué d'un bon pas. André , les spatules collées derrière la pulka de Brigitte, n'a pas pensé (ou osé) mettre en doute ce choix.     Le jour suivant, le soleil fait son apparition. Nous partons à la rencontre des copains, qui reviennent tranquillement vers la cabane après une nuit plutôt humide. La journée sera consacrée à une petite ballade, au séchage des affaires avant d'attaquer les pentes du massif le lendemain.
   

Enfin les choses sérieuses commencent. Montée sur le plateau du Parte à travers bois, dans un terrain quelque peu défoncé, sortie sur ce magnifique plateau pelé avec un petit vent qui forcit, forcit... de plus en plus et finalement, on atteint la cabane prévue. Pas de chance, elle est fermée. On monte les tentes en creusant les congères à l'abri du refuge. Le lendemain, temps médiocre, couvert, un peu de neige..bulle au camp et tempête toute la nuit, quel vacarme dans cette soufflerie. Le jour suivant, grand soleil et... grand vent, ce qui donne un ciel tout blanc par moment. Et nous voilà partis vers le premier sommet hors programme, le Boarekjahkka à 1805m d'altitude (celui du programme, le Bardetjahkka est inaccessible au vu des conditions météo, d'ailleurs il reste désespérément caché dans la tourmente). Ambiance un peu polaire sur ce plateau désertique, la neige soufflée vole à l'horizontale. Et but!
 

On se replie dans le mauvais temps persistant et dans la cabane, qui n'est pas si fermée que ça. Et finalement, nous renonçons à notre traversée par cols et "hauts plateaux" et rejoignons le classique itinéraire de fond de vallée dans la Rapadalen. Pas de problème d'orientation dans cette vaste vallée et la rivière est bien gelée. Étape tranquille sous la grisaille, mais le vent s'est enfin calmé. Nous campons le soir au milieu des bouleaux. Il y a même l'eau "coulante" pas loin et une hutte lapone presque typique. Le toit est un peu zingué, mais l'intérieur est comme attendu. On descend par une petite échelle à l'intérieur. La toile d'entrée est un peu déchirée et malheureusement la neige est entrée. Les deux bats flancs en bois en sont couverts. Pour le confort, il vaut mieux manger et dormir sous la tente .
   

    Et voici enfin le grand beau temps, vite nous nous empressons de remonter vers des lieux moins hospitaliers mais plus dignes de figurer dans un récit. Belle journée qui commence de manière bucolique, on profite du soleil, on regarde les perdrix ...
   
     
mais la trace devient plus profonde pour remonter dans le vallon de Rdanjunjesjagasj bien raide et là allez les boeufs, tirez!
   
 
On arrive sur le glacier de l'Apkajiegna, encore bien raide que l'on remonte jusqu'au magnifique col entre le Kanalberget et le Sadelberget. Le passage du col au fond de la congère est un véritable frigo. Mais comme à chaque fois qu'on passe un col, l' instant est un peu magique: Le paysage que l'on découvre en cette fin de belle journée est mis en valeur par l'éclairage. On installe le camp un peu sous le col, presqu' au pied de l'itinéraire montant au Kanalberget, sait on jamais!

Et le lendemain, encore beau temps, c'est inespéré. La montée au Kanalberget ne pose aucun problème, c'est une belle petite course. De là haut nous découvrons l'ensemble du massif du Sarek. Il fait beau, pas de vent, nous n'avons vu personne depuis le premier jour. En bref, que demander de plus? Rien. Mais il faut descendre, démonter et déplacer le camp. On s'arrache à notre contemplation. Passage des fixations et chaussures en position descente, la neige est bonne, voire excellente, on apprécie les skis de randonnée alpine (,désolée pour les inconditionnels des skis nordiques ou de télémark, mais je suis incapable d'apprécier une descente avec ces engins là aux pieds).
     
   
   
On établit un nouveau camp, encore à côté d'une cabane fermée (la Mikkastugan), au pied du glacier montant au Sarekjakka. Tout est fermé sauf le local à poubelles. Et vous devinez la suite. Le lendemain, tentative au Sarekjahkka, mais fin du beau temps. On est arrêté sur l'arête, sur un gros champignon de neige instable, dans le brouillard, à 150m seulement sous le sommet.
 
On préfère descendre sagement, récupérer les skis laissés plus bas et profiter encore une fois d'une neige fantastique en haut qui se transforme en croûte gelée dans le bas typique de ce qu'on trouve dans les traversées de fond de vallée dans le Sarek. Et ce soir, voici du monde, encore des français qui vont se mettre à l'abri dans une cabane plus loin. Et maintenant, il va falloir penser à sortir de ce massif, malgré la météo qui se dégrade de nouveau. Nous irons dire bonjour aux Français demain et continuerons vers une autre cabane nous planquer nous aussi. La vallée par laquelle nous sortons est un véritable couloir à vent, tout est pelé et gelé, impossible d'y planter nos tentes.
 
Heureusement, un des français, un habitué du Sarek nous a expliqué comment ouvrir et fermer proprement  les cabanes , pas si fermées que ça heureusement pour nous. Nous y passerons une première nuit sans trop dormir, les bats flancs de la cabane et toute la cabane sont secoués par le vent. Le lendemain notre sortie sera de très courte durée, nous craignons de ne plus arriver à revenir à la cabane si le vent forcit encore, il souffle déjà à plus de 100 km/h en continu et nous progressons penchés. D'ailleurs de retour à la cabane, nous commençons à avoir beaucoup de mal à ouvrir la porte, le vent la referme. Aller aux toilettes relève de l'expédition. Ce coup de blizzard ressemble au premier, mais beaucoup plus violent avec un ciel complètement dégagé. Le lendemain, nous nous échappons enfin du massif, poussés par ce vent violent. Plus bas, le vent diminue d'intensité et finit par se calmer quand nous débouchons face au grand lac rivière de Suorvajaure qui borde le massif du Sarek au Nord - Est .
   
   
Nouvelle surprise, cette année de grands trous d'eau sont visibles un peu partout, il va falloir traverser au niveau d'un barrage en amont. C'est un détour non prévu et on va être à la bourre si on veut attraper le car qui passe ce soir et qui nous permettrait de dormir douillettement en ville. Mais tout finit bien pour nous, le bus est encore plus en retard que nous et nous nous retrouvons le soir dans un confortable petit bungalow de l'auberge de jeunesse de Gallivare.



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petit topo d'Antoine:

 Les noms sont ceux de la carte au  1/100 000  "Fjällkartan" BD10 Sareks nationalpark
 Les cabanes indiquées dans le topo sont parfaitement positionnées sur la carte (grille suédoise RT90 ,pré programmée dans les GPS ). Malgré l'échelle au 1/100000, cette carte est suffisante pour se diriger au Sarek, même par mauvais temps.
 

Suivre la Kungsleden, aucune difficulté. (4h)
  De Partestugan, au mieux au travers la forêt au NNE sur 2 km (montée dans un terrain difficile) pour rejoindre la rive droite du Gallakjahka que l'on domine. La remonter jusqu'au plateau de Ijvvarlahko (commode) . Sur ce plateau se trouve une première cabane fermée (Renvaktarstuga) à une altitude d'environ 800m, notée sur la carte (W 159250, N 7446300).(4h)
Il existe un chemin plus commode pour rejoindre le plateau, qui part plus à l'ouest, à l'endroit où la Kungslegen longe le Stuor Dahta, mais ce chemin est plus long si l'on part de Partestugan et nous n'avons pas vérifié cette information.
De là, km au NNW jusqu'à la vallée du Gadokjahka (bon repère, immanquable par mauvais temps). Viser un peu droite de la cabane puis remonter la rivière , la cabane fermée aussi(Renvaktarstuga ) se trouve un peu en hauteur sur la rive droite, pas loin d'un pont bien visible. (6h30 au total)
  Montée facile par la combe Est puis la croupe NE, pentes douces mais très gelées à cause du blizzard local probablement assez fréquent dans la région. Nous sommes arrêtés 350 m sous le sommet par ce blizzard.
(prévoir 2h30 de la cabane au sommet).
  Descente vers la Rapadalen au dessus de la rive gauche la vallée du Gadokjahka au début et couper au plus court vers la Rapadalen. Descente facile si l'on fait attention de traverser le torrent avant l'Alep Gadokjagas assez haut pour éviter la partie encaissée du bas. Remonter la Rapadalen, aucune difficulté. C2 à Forfallen près de Biellorieppjavrre. (6h)
  Remonter la Sarvesvagge sur 8 km, joli et facile, puis bifurquer dans le vallon plus raide et plus encaissé de Rdanjunjesjagasi, prendre pied sans difficulté sur le glacier de l'Ahkajiegna. Le remonter jusqu'au col entre le Kanalberget et le Sadelberget (alt.1430m). Redescendre un peu côté nord. Camp 3 sur un replat vers 1250m (au pied du col entre le Kanalberget et l'Axel Hambergs topp).(6h)

Nota 1: très belle étape
Nota 2:Vues du col, la Lullihavagge, initialement prévue pour éviter la descente sur la Rapadalen semble passer alors que la Gaskasvagge, plus encaissée doit être plus problématique à descendre avec une pulka.
 

Ascension en aller retour du Kanalberget par le col col entre le Kanalberget et l'Axel Hambergs topp, le lac (1410 m) et la croupe SE, large arête facile. On arrive au sommet skis aux pieds(2h). Vue sur l'ensemble du Sarek.
Retour au camp et descente versant nord de l'Ahkajiegna,en pente douce puis de la vallée Alggavagge en pente encore plus douce et rejoindre la Guohpervagge. La descendre rive gauche du Guohperjahka et couper horizontalement vers la  Mikkastugan (prévoir quelques retournements de pulkas quand on coupe).(2h30 depuis C3)

Nota: Encore une belle étape, rennes dans l'Alggavagge
 

Remonter les pentes douces du Mihkajiegna jusqu'au pied du Sarektjahkka. Nous avons ensuite rejoint le col (1920 m) entre le Sarektjahkka Stortoppen et le Sarektjahkka Sydtoppen par des pentes plus soutenues. Les skis sont restés un peu sous le col à cause des pentes gelées et soufflées. L'arête qui monte vers le sommet était recouverte de neige plus ou moins stable, champignons, plaques etc...Cette neige et le brouillard de plus en plus présent nous ont fait renoncer au sommet.
(3h30 de montée). Très belle descente sous le col ( les 100 premiers mètres glacés descendus en crampons puis 300 m à 30° à skis dans une très bonne neige).
  De la Mikkastugan à la Pielastugan( 2h30), pente glacée sous le Tjagnarisoalgge.
Puis  poussés par le vent sur des lacs gelés jusqu'à la Renvaktarstuga (2h45). Cabane ouverte cette fois ci ( et pas par nous!), mais généralement fermée. Hutte lapone à côté de la cabane.

Nota: possibilité de gravir l'Ahparjahkka en aller-retour depuis cette cabane.
 

Suivre vers l'est (très légèrement Nord, mais c'est évident sur la carte), la série de lacs. On peut éviter de suivre tout de suite le fond de vallée et de descendre vers le Guordesuoppal (ce qui oblige à remonter un peu ensuite) en coupant vers le Renvaktarstuga (alt.800 m au bord de la Njiravjagasi). Puis descendre au mieux par le vallon jusqu'au bord du lac de Suorvajaure. Ca ne passe pas partout, mais l'itinéraire n'est pas trop difficile à trouver. Si le lac n'est pas trop gelé, le traverser sur le barrage, au niveau de Suorva.

Nota: Elans dans le vallon, un peu avant l'arrivée sur le lac de Suorvajaure.